mardi 22 mars 2016

‪#‎Djibouti‬ Méga-projet gazier de Damerjog : Industrialisation dans l’intégration régionale.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États européens ont essayé de s’unir à la fin d’une part d’éviter les conflits et de se défendre, d'autre part pour favoriser les échanges et le développement économiques. L’intégration Economique a fait de l'union européenne la première puissance commerciales au monde.
La croissance à Djibouti doit être replacée dans le contexte international plus large, où les gains encourageants dans la croissance économique contredisent la faiblesse sous-jacente de sa compétitivité à long terme. L’intégration régionale est la clef qui permet de remédier à cette faiblesse en apportant des avantages économiques et sociaux plus larges (un clin d’œil pour le candidat Toutour sceptique sur l’intégration djibouto-ethiopien). Elle devrait donc être considérée comme prioritaire par les dirigeants africains qui cherchent à garantir que l’Afrique tienne ses promesses. Par ailleurs, l’intégration régionale passe par des infrastructures. En effet, le déficit de l’Afrique en matière d’infrastructures constitue une grave entrave à l’intégration régionale, et ce problème est encore accentué par la croissance des marchés de consommation et par l’urbanisation. La mise en place d’infrastructures suffisantes et efficaces- comme ce méga projet gazier sans doute « le plus grand chantier industriel à Djibouti et en Afrique de l’Est » aidera les économies éthiopiennes et Djiboutienne vers le développement stratégique tant œuvré par les dirigeants respectifs.
Voici un extrait de l’allocution du chef de l’Etat lors de la première pose de pierre.
« Ce chantier titanesque, prévoit la construction d’un ensemble gazier qui comprend 3 éléments :
- Un pipeline de gaz naturel – également appelé « gazoduc » – long d’environ 800 km, dont approximativement 90 km se trouveront sur le territoire djiboutien, est dédié au transport du gaz naturel depuis l’Ethiopie vers la localité de Damerjog.
- Ensuite, une usine de liquéfaction de gaz sera construite avec une capacité initiale annuelle de production de 3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié. Il est, en effet, prévu une extension ultérieure de ce projet avec une capacité de production de gaz naturel liquéfié avoisinant les 10 millions de tonnes par an en phase finale.
- Enfin, la 3ème composante du complexe gazier est un terminal maritime mis en place à Djibouti, consacré à l’export du gaz naturel liquéfié vers le marché extérieur.
Par ailleurs, il est envisagé qu’une centrale électrique à gaz soit installée à Damerjog afin de répondre aux besoins en électricité de l’usine de liquéfaction. Une partie de l’électricité produite sera éventuellement injectée dans le réseau public électrique. Vous conviendrez avec moi que l’avenir appartient à Damerjog, car cette même localité a été sélectionnée comme site de premier choix pour abriter le futur pôle industriel de notre pays avec une raffinerie de pétrole, un terminal de stockage pétrolier ainsi qu’une zone de construction navale. ».
Ce gigantesque projet occasionnera durant la phase de construction mais aussi du démarrage de ses activités la création des milliers d’emplois directe et indirecte. Il répond directement à la vision de deux gouvernements d’accélérer l’intégration régionale en s’appuyant sur les opportunités de nos deux pays. Ce projet symbolise le succès dans la vision d’IOG et de feu Meles Zenawi de faire du partenariat Ethiopie-Djibouti-chine, le fer de lance d’un développement stratégique gagnant-gagnant dans toute l’Afrique de l’Est. Le gaz naturel importé via un gazoduc d’Éthiopie sera stocké, traité, transformé, transporté et exporté via un terminal gazier de Damerjog. Pendant que certains critiquent sans fondement et sans objectivité, le président accélère l’industrialisation de notre pays. Car la politique politicienne occupe trop l'espace du débat dans notre pays à cause de l'absence ou de l'insuffisance des créateurs de richesses, mais aussi, parce que nous avons nombre assez conséquent d’intellectuels trop médiocres, arides d'idées et de créativité, ajouté à leur acharnement sur ceux qui, matin, midi et soir, œuvrent pour assumer leurs responsabilités et construisent notre pays.




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